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ville de vanves - Page 5

  • UN 11 NOVEMBRE 2024 A VANVES DANS LA PURE TRADITION

    Tout a été fait pour le 106 anniversaire de l’Armistice se déroule dans la pure tradition des 11 Novembre célébré dans toutes les villes et villages de France : Un temps gris qui a commencé de bruiner lorsque la cérémonie a débutée au cimetière, avec un hélicoptére blanc qui n’a cessé de tourner au dessus de Vanves – on se demande bien pourquoi -  à ce moment là, quelquefois à basse atiltude, couvrant discours, musiques et minutes de silence

    Une forte présence des vanvéens avec de nombreux jeunes, une classe de 6ème A du collége Saint Ex et du conseil municipal des jeunes qui ont lu des poémes et ont participé aux différents dépôts de gerbe, et des portes drapeaux de 3e qui ont reçu un diplôme à la fin de la cérémonie des mains de Paul Guillaud président de l’UNC Vanves-Malakoff et que Bernard Gauducheau maire de Vanves a remercié « d’avoir offert leur voix à la mémoire de nos vanvéens défunts et de tous les défenseurs de la République Française de 1918». Ils avaient participé au ravivage de la Flamme Sacrée sous l’Arc de Triomphe la veille au soir.

    Les discours  avec une priére pour la paix du curé de Vanves Xavier Schelker au cimetière en présence des représentants des différents cultes vanvéens (orthodoxe, protestant, juif et musulman), la lecture du message du ministre des Armées et des anciens combattants  par Kevin Cortes maire adjoint aux anciens combattants, et l’intervention du maire qui a rappelé «qu’ily a un siècle tout juste, en 1924, c’est également un 11 novembre que l’Hôtel de Ville de Vanves inaugurait le monument aux morts réalisé par le sculpteur Robert Le Bout, ainsi que le carré militaire du cimetière communal.Que cet héritage historique reste ancré dans nos mémoires et que les sacrifices des disparus ne tombent pas dans l’oubli ».

    Enfin, la traditionnelle photo sur le perron de l’hôtel de ville suivi du pot amical

  • 106e ANNIVERSAIRE DE L’ARMISTICE, 100e ANNIVERSAIRE DU MONUMENT AUX MORTS DE VANVES

    Voilà cent ans, le monument aux morts de Vanves était inauguré à l’occasion du 11 Novembre 1924. Il n’était pas adossé à l’un des murs du cimetière communal rue René Sahors face à l’hôtel de ville au bout de la rue Guy Mocquet, mais au pied du square de la Mairie, le long de l’avenue Antoine Fratacci. « Un monument commémoratif d’une simplicité émouvante, choisi d’ailleurs par des représentants qualifiés de victimes de la guerre et dû à un architecte-sculpteur  de talent, Robert Le Bout, ancien combattant dont le frère est tombé au champ d’honneur, s’élève au cœur de Vanves. Un choix guidé par le souci de la vérité, de la simplicité…un simple mur rappelant la mort de centaines de vanvéens » avait souligné F.Pic maire de Vanves lors du discours inaugural.  

    Cet architecte-sculpteur avait eu recours à l’image pacifique du bouclier, délaissant l’allégorie féminine de la victoire qui lui est souvent préféré. « Ce choix empruntait à l’équipement de l’hoptile grec sa forme circulaire et sa facture de bronze martelé. Cette arme, destinée à protéger les guerriers, mais aussi – selon Plutarque – à assurer la cohésion du rang des fantassins en protégeant une part de son propriétaire et une part de son voisin, exprime ici, avec force, la solidarité de la nation envers ses défenseurs et réciproquement. La référence à l’arme emblématique de la « révolution hoplitique » renvoie ainsi aux fondements démocratiques de l’armée républicaine par l’évocation de l’engagement de chaque citoyen soldat dans la défense de la cité » explique Antoine Le Bas dans le livre « Vanves – Hauts de Seine, images du patrimoine »

    Dés l’armistice, le 11 Novembre 1918, le conseil municipal extraordinaire saluait alors la mémoire de ceux qui sont morts pour la France et décidait de mettre à l’étude plusieurs projets : un monument aux morts au cimetière, un tableau à la Mairie destiné à perpétuer le souvenir des héros dans la commune. Ce n’est que plus tard que la plaque artistique « indestructible » destinée à perpétuer les noms des enfants morts pour la France, a été inauguré le 2 Novembre 1919 par Aristide Duru. D’autres plaques commémoratives seront apposées dont 2 à l’église Saint Remy inaugurées le 30 Octobre 1921.

    Ce sera plus long pour le monument aux morts, Frédéric Pic prenant les choses en main, puisqu’il succédait à Aristide Duru le 7 décembre 1919. Le Conseil Municipal donnait le 28 Mai 1920, l’autorisation officielle d’édifier un monument aux morts dans le cimetière qui pourrait être complété par un terrain destiné à recevoir à perpétuité les sépultures des soldats vanvéens déjà morts (le carré militaire actuel) et l’aménagement d‘une place circulaire de 16 m au milieu du cimetière pour implanter le monument. 

    Mais il décidait finalement le 27 Février 1922 de l’installer face à la Justice de Paix (ex-Mairie) à l’entrée de l’avenue qui monte au marché, sur un terrain planté d’arbres donnant sur la rue de la Mairie (av.A.Fratacci).   

    Le 11 novembre 1924, il était inauguré officiellement lors d’une cérémonie qui débuta par une messe solennelle célébrée à Saint Remy par les abbés Mortier, curé de Saint François et blessé de guerre et Gavard, de Saint Remy. Un cortége précédé de la fanfaure municipale et d’une immense couronne s’était dirigée vers le monument aux morts, suivi des pupilles de la nation, des porte-drapeaux, des anciens combattants, de la municipalité, pour les discours, le dépôt de la gerbe par la municipalité,  suivi de la sonnerie aux morts, la minute de silence, la marseillaise,  d’un long rappel des 850 morts vanvéens pour la France, chaque nom étant souligné par un « Mort pour la France », émouvant,  puis de chants.

    Le cortège reprenait alors son chemin pour le cimetière où les pupilles de la nation déposèrent un drapeau sur chaque tombe, accompagnés par les autorités publiques. La cérémonie s’est terminée devant le monument aux morts de 1870-71 érigé au cimetière où, aujourd’hui, elle débutera par un dépôt de gerbe.

    A L’époque, la garde de ce monument avait été confié aux anciens combattants et pupilles de la Nation. L’un d’entre eux, André Comte, enfant d’un père tombé au champ d’honneur, éléve à Michelet, avait déclaré après le discours du maire : « C’est afin que la mémoire de vos fils, ô parents inconsolables, ne s’éteigne pas avec la génération qui les a porté que, nous, pupille de la nation avec les mutilés, les anciens combattants.., prenons l’engagement d’être les gardiens fidèles du monument qui vient de nous remettre la ville de Vanves. Nous le léguerons aux générations naissantes en leur indiquant qu’il devra être pour elles, l’objet d’un pieux souvenir »

  • LES BENEDICTINES DE VANVES ENTRE DANS LEUR CHAPITE GENERAL SEPTENNAL

    Les Bénédictines de Vanves vont vivre à partir du 11 Novembre le Chapitre général de leur congrégation qui se réunit pendant 18 jours à l’abbaye de Saine Marie de Maumont à côté d’Angoulême. Toutes n’y seront pas présentes en dehors de sœur Marie Madeleine Caseau qui préside cet organe de gouvernance de la congrégation depuis14 ans, sœur Myrian qui représente la communaité de Vanves et une autre sœur qui fera office de traductrice, car seront présentes les représentantes des communautés implantées à Madagascar, au Vietnal, au Bénin…. Mais toutes participeront à la clôture de ce Chapitre le 25 Novembre au monastére de Broue prés de Meaux

    C’est un moment important pour cette congrègration de sœurs bénédictines qui se répétent tous les 7 ans. Il s’est traduit par l’arrivée de 5 sœurs de Madagascar représentantes 3 communautés, 7 du Vietnam (3 Communautés dont une nouvelle) et 2 du Bénin depuis la Toussaint au monastère Sainte Bathilde, pour suivre pendant 2 jours, ce week-end, une formation au Chapitre Général car ce sont des « primo-capitulantes ». Ainsi ses 25 sœurs dont 11 de droit et 14 élues qui représentent les 250 sœurs de la congégation, vont se réunir pendant 18 jours pour faire le point, « déterminer les orientations pour les 7 ans à venir plutôt que des réponses à apporter comme l’a dit le pape aux JMJ de Lisbonne » selon Sœur Marie Madeleine Caseau pour laquelle ce Chapitre doit permettre de vérifier si « on est fidéle a charisme, c’est-à-dire si on discerne les appels de l’Eglise et du monde ». C’est d’autant plus important pour elle, qu’elle remplit une lourde charge qui l’amène à veiller à l’unité de la congrégation dans un monde de diversité plus grand et plus complexe, avec des visites canoniques dans chaque communauté, tous les 3  ans, dont la situation varie d’une véritable misère à Madagascar à un hyper développement au Vietnam depuis 20 ans (avec 90 nouvelles sœurs).

    Trois thèmes seront abordés durant ce Chapitre : Tout d’abord la fusion avec la congrégation des sœurs bénédictines de Jésus Crucifié installée au Japon et à Broue sur Chanteraines prés de Meaux. Elle rassemble une cinquante de soeurs qui ont la particularité d’être handicapées physiques. Occasion d’actualiser le fonctionnement de la Congrégation en s’adaptant. Ensuite, le gouvernement de la congrégation avec le rapport autorité-obéissance, la présidente devant assurrer auprès de l’Eglise que la communauté vit du charisme que l’eglise lui a confié en 1926, voilà bientôt cent ans. Enfin, l’aspect plus économique avec la question de la solidarité nord-Sud  sur notamment le plan majeur de la santé. Ce qui a amené la congrégation à créé un fonds de solidarité (de15 000 € par an) pour venir en aide aux monastères et aux sœurs malades